Notre histoire

Des anciens malades, qui se connurent au cours de leurs soins au sanatorium du plateau d’Assy, une fois guéris décident de rester dans la région et d’y travailler. Suivant les conseils de Raoul Coroman directeur départemental du travail de l’époque, avec leurs modestes moyens ils fondent COMEHOR, (COopérative HORlogère et de petite MEcanique) sous forme de coopérative ouvrière de production le 4 décembre 1952 avec un capital de 270000.00 anciens francs et neuf sociétaires. Le premier conseil d’administration présidé par Jean MELINE est constitué d’Edouard SIVRIERE, Marcel BERNARD et André BARRY.

Installée dans une ancienne ferme à Arâches l’équipe était bien décidée à faire sa place dans la mécanique horlogère. La société réalise essentiellement le montage et l’assemblage d’appareils de précision. Cette étape permet à l’entreprise d’affirmer son savoir-faire industriel et de rassembler les capitaux nécessaires à son développement.

Pour se développer l’entreprise doit quitter la montagne pour être transférée dans la vallée, à Cluses, déjà capitale du décolletage. Un premier atelier de 205 m² est construit en 1956-1957 au milieu des prés du Noiret à Cluses. Il peut contenir 3 établis de montage, 5 établis de reprise et trois machines de décolletage. En plus de la réparation de comparateurs pour SNR ou des particuliers, le montage de dynamomètres pour Carpano et Pons jusqu’en 1964, la société s’oriente résolument vers le décolletage en investissant en tours automatiques à cames monobroche. L’activité se développe principalement en sous-traitance pour d’autres entreprises voisines : Tabuis, Jean Perret, Frank et Pignard… Déjà les notions de productivité apparaissent : travail en équipe, embauche d’un aide décolleteur et le parc atteint six machines monobroches en 1961, il n’y a plus de place .

Les 24 personnes de la société sont à l’étroit (6 hommes et 6 femmes font du montage, 4 hommes du décolletage sur 6 tours automatiques, 1 femme et 5 hommes font de la reprise, 2 administratifs ).Il est décidé d’adjoindre en 1964 un second bâtiment de 324 m², perpendiculaire à l’existant. Premiers contacts avec la société Staubli qui satisfaite du travail réalisé souhaite développer le volume d’affaire. L’encadrement de l’atelier de reprise se structure par la mise en place d’un chef d’équipe et se sépare du décolletage avec ses 8 machines qui travaillent désormais en horaire d’équipe. Début de l’export aux USA avec METALARC, l’activité se développe avec de nouveaux clients comme Guy Degrenne, Marelli… Le montage d’ensembles pour Carpano et Pons, de moulinets de pêche pour Mitchell, de minuteries pour Sibel…se poursuit.

Première certification du système qualité : ISO 9002: 1987